Des éleveurs surtout en Lorraine

Le Grand Est est caractérisé par la viticulture et les grandes cultures en Champagne-Ardenne et en Alsaces, par l’élevage et la forêt dans les massifs des Ardennes et des Vosges et par une activité importante de polyculture élevage en Lorraine.

Plus de 2 500 fermes sont présentes sur le territoire, comptant plus de 245 000 brebis.

Le cheptel ovin de la région représente plus de 6% du troupeau national. L’élevage ovin est principalement tourné vers la production de viande, permettant ainsi de valoriser des zones non mécanisables. L’Alsace est une région faiblement productrice de brebis. En effet, 9 brebis sur 10 sont présentes en Champagne Ardenne ou en Lorraine.

La Région est répartie sur deux types de production :

  • production d’agneaux d’herbe : les agneaux sont produits à l’herbe. L’alimentation est complémentée en concentré pour 50% d’entre eux. Cette production est dominante dans l’ouest de la Moselle (secteur Sarrebourg, Lorquin) et dans les Vosges, zone herbagère;
  • production d’agneaux de bergerie : les agneaux sont produits en bergerie, seuls les adultes et le renouvellement sortent en pâture. Cette production est dominante dans les autres départements, plus céréaliers.

Sous les crocs du loup

En 2018, la région Grand Est a connu 166 attaques et 518 animaux ont été indemnisés.

La Lorraine est également touchée par le loup. Après le département des Vosges, en 2011, et de l Meurthe-et-Moselle, c’est au tour de la Meuse, qui depuis 2013 a vu le loup s’installer sur le territoire. Si les Vosges ont connu 265 attaques entre 2016 et 2018, la Meurthe-et-Moselle en comptabilise 145 en 3 ans et la Meuse 19.

Des mesures ont été prises comme : la mise en place de clôtures électriques, la surveillance des troupeaux par les éleveurs ainsi que par les lieutenants de louveterie et les aides-bergers… mais toutes s’avèrent inutiles. Le loup finit toujours par contourner les mesures de protections et atteindre sa proie.