Dégâts du loup : plus de 12 000 victimes
Depuis sa réapparition dans les Alpes du Sud en 1992, les dégâts du loup n’ont cessé d’augmenter, faisant subir une pression à un nombre grandissant d’éleveurs dans un secteur géographique toujours plus étendu.
En 2018, le loup a fait 12 515 victimes en 3 674 constats d’attaque. A ce nombre de victimes et de constats, il faut ajouter toutes les attaques qui n’ont pas fait l’objet d’un constat parce qu’elles n’ont pas fait de victimes (bien qu’elles aient fortement perturbé le troupeau), ou parce que le berger n’a pas retrouvé les victimes. Il faut aussi ajouter au nombre des victimes toutes les brebis qui ne sont pas retrouvées lors des attaques, qui ne sont pas constatées mais bien perdues pour les éleveurs, ou encore toutes les brebis blessées et qui finiront par mourir de leurs blessures.
Géographiquement le loup s’étend et il a fait en 2018 des attaques et des victimes dans 31 départements français. Si on a l’habitude de penser que le loup est un animal de montagne ou de zones très isolées, c’est une erreur: le loup peut vivre dans des milieux très variés et sa présence est avérée dans des zones périurbaines.